Cada vez que leo, veo, escucho sobre África, no deja de sorprenderme como la comunidad internacional a menudo se olvida de este continente. Si no fuera por intereses económicos en sus tierras, áfrica seria del todo invisible. Des de Europa, acostumbramos a simplificar su realidad y nuestro reflejo de África es el de una zona dependiente, pobre y caótica. Hay mil realidades diferentes en este continente, 55 países con multiplicidad de etnias y culturas. África es como cualquier otra región del mundo y merece el mismo reconocimiento internacional.
Víctimas del genocidio ruandés (AP)
Un ejemplo de su invisibilidad es el conflicto de Ruanda, en 1994 la etnia Tutsi realizó un genocidio contra la etnia Hutu. Y cuando empezaron a morir los primeros militares extranjeros de la ONU, cada país decidió retirar sus tropas dejando en el terreno solo 300 operarios de las Naciones Unidas para parar una masacre. En qué momento uno decide abandonar a un país en dichas condiciones, al borde de uno de los genocidios más grandes del siglo XX? No cabe en mi cabeza cómo occidente influyó e influye en este heterogéneo continente.
Los belgas colonizaron Ruanda, antes en manos de alemanes, y ayudaron a reforzar la distinción entre etnias. Es toda una paradoja: ellos ayudaron a la población ruandesa a dividirse, a crear esa enemistad que llevaría al exterminio de una de las etnias y los belgas, quienes mas podían haberse responsabilizado en esa guerra, decidieron abandonar Ruanda. No solo Bélgica es culpable del olvido, la participación de Francia es también mencionable. Existen varios testimonios sobre la implicación directa de los soldados franceses en el entrenamiento de los futuros genocidas Hutus. Francia, motivada por extender su área de actuación, firmó con África un acuerdo general de cooperación técnico-militar por el que Francia se encargaba de proveer una ayuda en armas, que alcanzaba los cuatro millones de francos al año. A día de hoy, ni Francia ha reconocido dicha ayuda al genocidio, ni la comunidad internacional ha reconocido sus errores. Y la verdad es que la ONU abandonó a un país.
Los errores en Ruanda tienen que estar presentes en la conciencia mundial para que no se olvide a este país, actualmente esta pasando lo mismo en Somalia, que lleva dos décadas de guerra civil y la comunidad internacional anda muy perdida….
M. GOBERN
↓Francés↓
Afrique, éternellement oublié
Toutes les fois que j’ai lu ou entendu parler de l’Afrique, j’ai été surprise de voir comment la communauté internationale a oublié souvent ce continent. Si ce n’était pas pour des intérêts économiques sur son territoire, l’Afrique serait totalement invisible. En Europe, nous nous sommes habitués à simplifier cette réalité, et notre réflexion sur l’Afrique est celle d’une zone de charge, pauvre et chaotique. Il y a un millier de réalités différentes sur ce continent, 55 pays avec une multiplicité d’ethnies et de cultures. L’Afrique est comme toutes les autres régions du monde et elle doit avoir la même reconnaissance internationale.
Un exemple de son invisibilité est le conflit au Rwanda, en 1994 le groupe ethnique « tutsi » a réalisé un génocide de l’ethnie « hutu ». Et quand les premiérs étrangérs militaires ont commencé à mourir, chaque pays a décidé de retirer ses troupes, laissant seulement 300 travailleurs des Nations Unies pour arrêter un massacre. Quand on décide d’abandonner un pays dans ces conditions, au bord du plus grand génocide du XXe siècle? Je ne peux pas comprendre comment la société accidentelle a influencé et influence sur ce continent hétérogène.
Les belges ont colonisé le Rwanda, avant aux mains des allemands, et ont permis de renforcer la distinction d’ethnies, c’est tout un paradoxe, ils ont aidé à créer la division de la population rwandaise, ce qui a entraîné cette inimitié qui conduirait à l’extermination d’un groupe ethnique, les Tutsis. Les belges, qui ont une considérable responsabilité dans cette guerre, ont préféré quitter le Rwanda. Et ce n’est pas seulement la Belgique qui est coupable de l’oubli, la participation de la France est également intéressante. Il y a plusieurs témoignages sur la participation directe des soldats français dans la formation des futurs assassins hutus. La France, motivé pour étendre son champ d’action, a signé avec l’Afrique l’accord général d’une coopération technique et militaire par laquelle la France s’occupait d’apporter de l’aide en armes aux rebelles. Aujourd’hui, la France n’a pas reconnu l’aide au génocide, ni la communauté internationale n’a reconnu leurs erreurs. Et la vérité c’est que l‘ONU a abandonné un pays.
Les erreurs au Rwanda doivent être présents dans le conscience mondiale pour n’oubliez pas ce pays, maintenant cette même chose a lieu en Somalie, qui souffre un guerre civile depuis deux décennies et la communauté internationale va très perdue…
M. GOBERN